B. Tessier
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La côte vendéenne

La côte vendéenne, source d’inspiration favorite de la peinture de Bernard

Il y a bien souvent chez les peintres des thèmes récurrents, des sujets favoris qui s’en vont et qui reviennent, traversant l’ensemble de leur œuvre, comme des refrains. Dans la peinture de Bernard, la côte vendéenne fait partie de ceux-là.

Amoureux des paysages côtiers qu’offre sa Vendée natale, Bernard a peint dès ses débuts les maisons des marais, les ports et les marchés animés, les bateaux de pêche, les ruelles sinueuses de Saint Gilles croix de Vie bien sûr, mais aussi de Sion, de Noirmoutier ou encore de l’Ile d’Yeu, en y insérant des marqueurs identifiables pour ceux qui s’y sont promenés : ici un phare, là une venelle, la terrasse ensoleillée d’un café bien connu, un port atypique avec ses pontons sur pilotis…

Le style s’est modifié, s’est affirmé au fil des années et le peintre a exploré les matières (aquarelle, pastels, huile). À la recherche d’une composition « qui fonctionne » mais qui rende compte de l’authenticité de la réalité qui s’offrait à lui, Bernard peignait ce qu’il voyait, notamment les couleurs flamboyantes et la lumière qui inondent les façades des maisons, qui embrassent les marais et embrasent le ciel à la tombée du jour. Il s’émerveillait chaque fois que le monde plongeait dans cette atmosphère crépusculaire, et confiait : « Tu vois bien que je ne les invente pas, ces couleurs… ».

À suivre, une petite sélection de la Vendée vue par Bernard. Vous avez certainement chez vous d’autres vues et paysages peints par Bernard, n’hésitez pas à nous envoyer vos photos et à nous raconter leur histoire!

 

By JCcorp - ©2015 Tessier ANECDOTE N°6:
Toujours plein d‘idées inattendues, Bernard récupéra un jour une partie de la coque d‘un vieux canot déglingué qu‘il avait repéré sur le port depuis quelque temps, et l‘installa dans la vitrine de son atelier-galerie pour en faire un chevalet du plus bel effet et exposer ses toiles. Bien mal lui en a pris! Car s‘il le rafiot était effectivement en piteux état, il n‘était pas pour autant abandonné... Le propriétaire, un vieux marin du coin, vint sans délai manifester son désagrément et réclamer son bien. L‘histoire s‘arrangea rapidement, et Bernard obtint du marin le droit de conserver son chevalet-bateau en échange d‘une aquarelle du vieux canot...
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